Écrit par SELLE Philippe , le 25 mai 2018
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Quand il est question d’amiante, la santé publique est en jeu et les risques sanitaires sont sérieux. Il est donc impératif d’être capable de quantifier le « danger amiante » d’un bâtiment et sa présence dans l’air. Les mesures empoussièrement sont à effectuées en cas de mise à jour du dossier technique amiante (DTA) :
Dans toutes ces situations, ce qui est central, c’est la protection de la santé de tous - travailleurs et particuliers - .
L’amiante est, bien qu’interdit dans les matériaux et équipements de construction depuis 1997, encore présent dans de nombreux immeubles et habitations. Composé de fibres, il se délite par l’action du temps, de la détérioration naturelle ou artificielle (travaux). Il libère de microscopiques particules volatiles extrêmement nocives. On sait que l’exposition à cette substance et son inhalation provoque des maladies graves qui constituent la première cause de décès dans le bâtiment. Afin de connaître avec précision la quantité d’amiante présente dans l’air, on fait appel à un laboratoire de prélèvement agréé qui procède à des prélèvements à leurs analyses et au décompte des fibres d’amiante par litre d’air. C’est ce qu’on appelle la mesure d’empoussièrement.
Procéder à des mesures d’empoussièrement relève de deux impératifs de sécurité : celle des personnes qui résident, circulent ou travaillent à proximité de matériaux contaminés par l’amiante d’une part, et celle des opérateurs, des techniciens chargés des travaux de désamiantage de l’autre. Deux réalités couvertes par deux codes : celui de la santé publique (pour la sécurité de tous) et celui du travail (pour la sécurité des professionnels).
Dans le code de la santé publique, la réalisation des mesures d’empoussièrement doit suivre toute mise à jour du DTA (diagnostic technique amiante), un dossier précis des zones de présence d’amiante et de matériaux contaminés dans les bâtiments (rapports de repérage, date, nature, localisation de l’amiante et consignes de sécurité). Ce suivi détaillé et régulier aboutit à des travaux de désamiantage quand la concentration en fibres d’amiante dans l’air est jugée dangereuse.
Dans le code du travail, les mesures d’empoussièrement ont pour objectif de protéger les travailleurs de l’amiante grâce à la surveillance de la VLEP (valeur limite d’exposition professionnelle). Pour cela on procède à deux types de mesures : les mesures environnementales et les mesures individuelles sur opérateur. Les mesures environnementales consistent à effectuer des prélèvements statiques afin d’observer et de contrôler les évolutions de concentration d’amiante dans l’air tout au long du processus de désamiantage (avant, pendant et après les travaux) ; les mesures individuelles -prélèvements sur opérateur- permettent de vérifier que les intervenants ne sont pas trop exposés (respect du VLEP) et d’ajuster les techniques d’intervention sur le chantier pour assurer leurs protections le cas échéant.
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