Le DPE, Diagnostic de Performance Énergétique, est l’un des diagnostics obligatoires dans le cadre d’une transaction immobilière, quelque soit le type de bien et sa date de construction.

Il permet de donner une note énergétique au bien de A à G qui détermine les dépenses énergétiques d’un bien par an en moyenne.

Plus le logement est récent et plus il est facile d’obtenir une note proche de A, gage d’une bonne performance énergétique.

La moyenne française nationale est E, soit une consommation de 270 KWh/m2/an.

1 million de DPE réalisés en un an

D’après les chiffres de l’ADEME, l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie, près d’1 million de DPE ont été réalisés en un an, là où les estimations s’élevaient néanmoins à 1,5 million. On constate que le DPE vente est la source de la majorité des DPE réalisés. Suivent ensuite les DPE pour la location ou pour des bâtiments neufs.

Améliorer sa classe énergie pour alléger ses dépenses

Aujourd’hui le DPE permet à un futur acheteur ou locataire de connaître sa consommation d’énergie à venir. Ce diagnostic peut également, pour un propriétaire, être un bon moyen de mettre en évidence les points à améliorer pour une meilleure consommation énergétique. A la fin de chaque rapport de diagnostic, le diagnostiqueur donne des conseils à appliquer au quotidien ou de travaux de rénovation pour améliorer sa note énergétique. D’après le site Quelleenergie.fr, l’amélioration de la classe énergie d’un bien peut entraîner une économie allant jusqu’à 750€ par an.

L’amélioration de cette note passe principalement par une meilleure isolation thermique du bien. En gardant la chaleur produite au sein du logement et en évitant qu’elle s’échappe vers l’extérieur, la consommation globale d’énergie peut être diminuée jusqu’à 60%. La mise en place d’un meilleur système de chauffage ou la modification de ce système peut également améliorer considérablement les dépenses.

Les énergies dites classiques comme le gaz, l’électricité ou le fioul sont parmi les plus coûteuses et ont vu leur prix augmenter considérablement ces dernières années : +17% en 10 ans pour l’électricité, +72% entre 2002 et 2013 pour le gaz et même jusqu’à +143% en 10 ans pour le fioul.

Les énergies renouvelables sont des solutions, plus économiques et écologiques, qui prennent peu à peu le pas sur les solutions classiques. Si l’énergie solaire est la plus connue il ne faut pas négliger également les pompes à chaleur qui produisent de très bons résultats.

Quel avenir pour la rénovation énergétique des biens ?

Actuellement et jusqu’au 30 juin 2014, un groupe de travail, dirigé par Emmanuel Cau, vice-prédisent du Conseil Régional de Nord-Pas-de-Calais et André Pouget, Président du bureau d’études Pouget Consultants, imagine une “carte vitale du logement”. Un dossier qui rassemblerait en un endroit toutes les informations nécessaires pour améliorer les performances énergétiques d’un logement.

Cette “carte vitale” serait accessible à tous les professionnels qui jouent un rôle dans la vie d’un logement. A l’image du DAPP (Dossier Amiante des Parties Privatives), ce dossier serait inhérent au bâtiment et non à son propriétaire. Leur objectif est d’imaginer le contenu de cette “carte” et son fonctionnement. Un appel à contribution a été lancé pour recueillir les idées, bonnes pratiques et expériences des uns et des autres. Pour en savoir plus rendez-vous sur leur site : http://gtdiagnosticusage.wordpress.com/