Écrit par ELODIE VANIER , le 10 août 2017
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Avec un volume historique des ventes dans l’ancien sur 12 mois (907.000 ventes entre juin 2016 et mai 2017), on peut bel et bien parler de « reprise » pour le marché de l’immobilier.
2017 devrait en effet être une année record, les experts du Crédit Agricole SA tablent notamment sur 920.000 ventes pour cet exercice.
Ce contexte favorable à l’achat s’explique par plusieurs facteurs.
Tout d’abord, les ménages ne pâtissent pas de la remontée brutale des taux, alors pressentie en fin d’année 2016. Malgré une légère augmentation en ce début d’année (par ailleurs profitable car à l’origine du déclenchement de nombreuses décisions d’achat) les taux moyens se sont stabilisés à 1,56% depuis février selon l’observatoire Crédit Logement/CSA. Pour les ménages aux revenus modestes, les banques feraient même davantage d’efforts (avec des crédits à 1,29% sur 20 ans contre 1, 41% en juin 2016). Cette tendance devrait même perdurer, les banques cherchant à rester attractives auprès des aspirants propriétaires.
Cette croissance du marché s’accompagne également d’une augmentation des prix, conséquence d’une demande dynamique. Les notaires de France prévoient une hausse de l’ordre de 3 à 4% pour cette année 2017. Dans ce contexte où le prix du m² est sans aucun doute plus bas aujourd’hui que demain, les acquéreurs se décident plus facilement.
Comme souvent, mais peut être de manière plus prononcée sur le marché de l’immobilier, les disparités territoriales sont fortes. Plus que jamais, l’attrait des littoraux et des grandes villes contraste avec celui des zones rurales et périurbaines. Pour le mois de juillet, des villes comme Bordeaux et Lyon ont vu leur prix au m² augmenter respectivement de 10,7 et 7,6%, alors que dans le même temps de nombreuses villes moyennes de province ont vu le prix de l’immobilier chuter – Saint-Etienne (-5%), Limoges (-3,7%), Perpignan (-5,3%), le Havre (-4,7%)…
Autre élément pouvant nous inquiéter, la baisse du nombre de crédits accordés entre le deuxième trimestre 2016 et le 2017. (-2% sur la même période).
Quoi qu’il en soit, il est difficile d’anticiper de quoi sera fait le marché en cette fin d’année et en 2018. Seule certitude, l’inflation, l’évolution des prix, l’évolution des taux, l’environnement économique, la croissance américaine ou encore les réformes à venir de la politique du logement « feront le marché » et comme ces variables sont incertaines…
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