Comment améliorer la qualité de l’air intérieur ?

Nous passons 90% de notre temps à l’intérieur, à l’école, à la maison, dans les transports ou au bureau, à respirer un air dont on sait aujourd’hui - grâce aux études - qu’il n’est pas toujours sain. La question de la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI), qui touche au bien-être et à la santé de tous, est donc devenue une préoccupation majeure du ministère des affaires sociales et de la Santé (décret 2015-1926), concernant les établissements recevant du public (ERP). Ces derniers sont soumis à une réglementation contraignante, qui n'en fait pas pour autant les seuls concernés. Tout particulier peut tirer bénéfice de ce vaste chantier pour l'amélioration de la qualité de l'air, qui passe d'abord par des solutions simples et quotidienne, avant de s'appuyer, si nécessaire sur des outils plus élaborés, telle l'analyse en temps réel.

Pour une bonne QAI, des pistes concrètes

Pour améliorer la QAI, les efforts se font en plusieurs temps : lors des travaux de construction ou de rénovation avec le choix des matériaux et leur utilisation, puis grâce à de bonnes pratiques quotidiennes.

Qualité de l'air, matériaux et des produits d’entretien

Certains matériaux de construction et produits servant au bricolage ou à l’entretien sont toxiques (bois agglomérés, peintures, colles, cires, décapants). Ils émettent des substances nocives (COV : composés organiques volatils) et peuvent provoquer des symptômes allant de la migraine à la maladie respiratoire. Le premier pas pour une meilleure QAI est de s’assurer, lors de travaux, que les produits et matériaux utilisés émettent peu de COV et sont éco-labellisés, de planifier ces travaux en été afin de pouvoir aérer facilement, de veiller à respecter les normes de sécurité en matière de grilles d’aération (VMC)…

Aération du logement : les bonnes habitudes au quotidien

Une fois dans les murs, il est de la responsabilité de chacun de travailler à l’amélioration de la QAI au quotidien. Tout est une question de bonnes habitudes à prendre et à enseigner. Aérer chaque pièce au moins 10 minutes par jour, vérifier que les grilles d’aération sont dégagées et propres, contrôler régulièrement les installations de chauffage, limiter l’utilisation de produits d’ambiance (bâtons d’encens, parfums d’intérieur). Jour après jour, c’est en tenant ces bonnes habitudes que la qualité de l’air s’améliore.

Analyse en temps réel de la QAI : le problème à la source

Les pratiques déclinées ci-dessus permettent sans doute de rendre l'air plus respirable. Mais elles ne permettent pas d'identifier précisément les sources polluantes. Que ce soit dans le cadre d'un diagnostic obligatoire (établissements recevant du public) ou d'une démarche volontaire que tout un chacun peut entreprendre, un test s’appuyant sur les outils et débouchant sur les conseils de professionnels s'avèrera plus efficace. C’est ce que propose Allodiagnostic, en partenariat avec Ispira - société d’experts en pollution de l’air - une solution complète et efficace. Cette analyse dite "en temps réel", effectuée grâce à la mise place d’un boitier sur une période de 5 jours, est précise et documentée. Elle se distingue des méthodes grand public (kits d’autodiagnostic), par sa capacité à détecter les variations des valeurs, notamment du formaldéhyde et dégagent des tendances. L'analyse en temps réel se matérialise par des courbes, dont la lecture permet de pointer avec justesse les pics de concentrations polluantes qui affectent la QAI.