L'amiante à bord des navires un sujet chronophage ?

L’amiante à bord des navires, un sujet chronophage ? c’est en tout cas le point d’inquiétude de la manifestation des 300 salariés du secteur de la réparation navale de Brest.

L’amiante à bord des navires, un vrai sujet.

Bien qu’interdit depuis 1997 en France, l’amiante est encore un sujet de santé publique de premier ordre. Il faut savoir que si ce matériau, longtemps utilisé pour ses propriétés ignifugées, est banni des chantiers français. Il est encore utilisé dans de nombreux pays à travers le monde. Un navire, construit en France après 1997, qui effectuerait une maintenance dans un de ces pays peut très bien se voir ajouter des matériaux amiantés alors qu’il n’en contenait pas à l’origine.

C’est pourquoi cette nouvelle réglementation oblige les armateurs à effectuer un repérage dans les 2 mois qui suivent tout travaux à bord d’un navire. Pour rappel, une exposition à l’amiante multiplie par 5 le risque de développer un cancer de broncho-Pulmonaire, le risque est multiplié par 50 quand l’exposition se cumule au tabac.

Des interventions adaptées aux armateurs

Un navire reste peu de temps dans un port, c’est un fait. Chez adx groupe, nous avons développé une approche adaptée aux contraintes de l’armateur. Nous proposons d’effectuer un premier repérage sur plan en étudiant tous les documents liés à la construction et rénovation du navire. Cette étude nous permet de définir des zones de similitude afin d’optimiser les prélèvements à faire.

La deuxième étape se déroule à bord du navire où nous vérifions la concordance entre plans et réalité. Cette opération peut se faire sans gêner la navigation : notre inspecteur en repérage embarque dans un port étape prévu dans le trajet du navire et débarque dans le suivant. Pour que le repérage soit efficace, notre expert est également accompagné par un membre de l’équipage dans l’exploration du navire.

Mesures d’empoussièrement

Nous proposons également de s’aligner sur le parcours du navire pour les mesures d’empoussièrement. Obligatoires en fonction de l’état de dégradation des matériaux amianté suite à un repérage positif, elles doivent être effectuées par une société certifié par un organisme certificateur différent de celui qui a fait le repérage.